De et avec Flor Lurienne et Léonore Chaix au Théâtre de l’Européen.
Mise en scène Marina Tomé.
Scénographie Lumière Nicolas Simonin.
Son Bertrand Pelloquin.
Production et tournée Acte 2, François Volard.
Depuis la création de notre 1er Déshabillez-Mots aux Trois Baudets, les théâtres se sont succédé. L’Europeen, le Studio des Champs-Élysées, puis le succès cet été à Avignon…
Alors la rumeur a couru, les mots se sont passé le mot, ils sont venus frapper à la porte, et notre salle d’attente est pleine ! Ils veulent tous à présent venir s’exprimer, s’expliquer, se dévoiler ou se justifier sur l’autel du Mont-Radio. Bien sûr il y a ceux qui nous échappent encore mais aussi ceux qui s’imposent alors qu’ils n’existent même pas et tous les autres, tous les autres… A tous il va falloir donner leur juste place puisqu’ils existent dans les méandres de notre psyché, dans nos profondeurs archaïques. A tous nous allons offrir ce Déshabillez-Mots n° 2.
Flor Lurienne et Léonore Chaix m’ont fait l’honneur de me demander de les accompagner une fois de plus dans cette nouvelle aventure. J’ai accepté avec joie de reprendre le gouvernail pour un nouveau voyage. Et quel voyage… Nos deux journalistes sont devenus deux « Mothologues » et comme deux véritables amazones, grandes exploratrices du langage, elles ont repris le chemin de leur poésie fantasque.
Interviewer un Mot. Cette magnifique idée d’auteur reste notre axe central. Il nous faut toujours fuir la tentation de représenter la définition rationnelle du Mot et veiller à s’inscrire dans leur vision décalée. Faire confiance à la fantaisie endiablée de ces deux coquines pour nous révéler encore une fois, un aspect méconnu de la vie qui grouille sans cesse au bord de nos lèvres.
Flor Lurienne et Léonore Chaix, ces auteurs-interprètes sont aussi deux délicieuses comédiennes. Leur complicité et leur fantaisie est le terreau fondamental de notre travail. Le rire qu’elles déclenchent est bigrement salvateur. Il nous fait entendre, au-delà de leur espièglerie, combien les Mots nous habitent et donc nous appartiennent. Combien chacun chacune, nous sommes langage, poésie, fantaisie.
Avec elles, le langage n’est plus ce livre de grammaire plein d’exceptions et de cas particuliers, il redevient le lieu du lien aux autres. Et plus encore, il nous constitue en profondeur, il est au cœur de nos vies, de nos failles et de nos espoirs. Le Mot est au cœur de nos maux.
Marina Tomé
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